Agostino Arturo Ferrari (son vrai nom) est né le 15 août 1934 à Gêne (Italie). C’était un auteur compositeur interprète et acteur italien naturalisé français. Musicien de jazz, Il obtient son premier succès avec Mirza en 1966. Il multiplie les genres musicaux ce qui déconcentre le grand public. Malgré tout il réussira à percer avec plusieurs tubes Les Cornichons, Oh! Hé! Hein! Bon! Le téléfon, La Rua Madureira, etc… Après deux gros succès dans les années 70 La maison près de la fontaine et Le Sud, il décide d’arrêter la musique pour se consacrer à la peinture. Il reviendra dans les années 90 pour sortir un nouvel album et se produira su scène. Il a composé plus de 200 chansons.
En juin 1998, sa mère Mounette, qui vivait à ses côtés, meurt à l’âge de 86 ans. Kinou Ferrari (la veuve de Nino Ferrer) attribue sa mort aux conséquences d’une violente chute qu’elle avait faite alors que le chanteur lui faisait visiter la propriété. Au printemps 1998, alors que l’état de santé de sa mère ne laisse plus de doute quant à sa fin prochaine, Nino commence l’écriture d’un journal intime dans lequel il demande pardon à ses proches pour son caractère irascible, et lance ses dernières accusations contre le show-biz qu’il n’a jamais accepté. Après le décès de sa mère dont il s’estime responsable, Nino Ferrer s’enfonce dans une profonde dépression qui inquiète ses proches. Début août, de nombreux signes laissent deviner qu’il est en train d’organiser son suicide. A l’occasion d’un repas donné pour l’anniversaire de Kinou, il exige qu’on l’appelle désormais « Don Nino Ferrer », en référence à Don Quichotte, avant de se dévêtir et de plonger nu dans la piscine de sa propriété. Le lendemain matin, le 13 août 1998, il endosse une vieille veste qu’il portait en concert dans les années 1960, revêt un chapeau rappelant ceux qu’il arborait à l’époque du Sud. Il dépose à divers endroits de sa propriété des lettres pour ses proches, prend sa voiture, se rend dans un champ d’où il appréciait la vue sur la région du Quercy, et se donne la mort d’un coup de fusil.