Ce jeudi 10 août le magazine Paris Match publie une interview d’Amanda Lear. L’artiste reste fidèle à sa réputation en alternant réponses tantôt cinglantes tantôt comiques.
Après Alain-Philippe (Malagnac, son mari décédé dans un incendie), j’ai eu d’autres histoires. Notamment avec un bel Italien qui m’a quittée pour une Miss Météo – toutes les Miss Météo sont des salopes, mon chéri ! Mais aujourd’hui, je n’ai aucune intention de me remarier, de bâtir un futur avec quelqu’un.
Dali, je l’aimais beaucoup oui. Ce qui est assez surprenant, parce que physiquement, c’était un vieux monsieur bedonnant qui se teignait la moustache. À l’époque, je sortais plutôt avec de beaux guitaristes. Mais sa culture m’a séduite. Pour la première fois, un homme me prenait la main en me récitant du Garcia Lorca. Évidemment, on ne faisait rien au lit… Il était impuissant, de toute manière.
Amanda Lear (Paris Match)
Aujourd’hui Amanda Lear vit toujours dans son mas provençal qui avait brûlé partiellement provoquant la mort de son époux.
C’est mon havre de paix. Le feu purifie. Désormais, il n’y a plus que des bonnes ondes. C’est la maison du bonheur. Je veux y vivre et y mourir. J’ai toujours été sauvage, la solitude me plait. C’est une telle liberté ! J’ai mes chats, ma peinture et des amis qui me téléphonent ou passent me voir vingt fois par jour.
Alain-Philippe a été l’amour de ma vie. D’ailleurs, j’en veux à Salvador Dali de ne pas l’avoir bien traité : quand j’ai épousé Alain-Philippe, il m’a offert une couronne mortuaire
J’ai toujours accepté de vieillir ! Je ne passe pas mon temps à me faire lifter. Tout le monde sait que je suis aujourd’hui une dame âgée et ça ne me pose aucun problème. J’ai une carte Vermeil, c’est merveilleux ! Mon parcours est fabuleux : j’ai vendu 28 millions d’albums, j’ai des fans dans le monde entier… il n’y a pas un jour où je ne remercie pas le ciel. Maintenant, une nouvelle génération prend la relève : Rihanna, Beyoncé, ce sont un peu mes filles