Né le 11 décembre 1930 à Piolenc dans le Vaucluse, Jean-Louis Trintignant est le fils d’un riche industriel du sud de la France et le neveu du coureur automobile Maurice Trintignant, premier Français à remporter un grand prix en 1955. Après son bac, il s’inscrit en droit à la faculté d’Aix-en-Provence mais il abandonne rapidement ses études et monte à Paris pour devenir acteur. Elève de Charles Dullin et de Tania Balachova, il suit des cours de comédie qui le mènent à la scène en 1951 dans la pièce A chacun selon sa faim. Il entame alors une carrière théâtrale bien remplie tout en acceptant des rôles de figurants dans quelques films. Jean-Louis Trintignant débute véritablement au cinéma en 1956 dans Si tous les gars du monde de Christian-Jaque. La même année, il partage l’affiche avec Brigitte Bardot de Et Dieu créa la femme, le chef d’oeuvre de Roger Vadim. Mobilisé en 1958, Jean-Louis Trintignant est envoyé à Alger où il sert l’armée française jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie. En 1966, Claude Lelouch le choisit pour donner la réplique à Anouk Aimée dans le mythique Un homme et une femme. La même année, il joue dans le très politique Z, de Costa Gavras qui lui vaut le Prix d’Interprétation à Cannes en 1969. Dès lors, il va tourner dans une centaine de films à la fois d’auteurs et grand public. Jean-Louis Trintigant s’essaie à la réalisation en 1972 avec Une journée bien remplie, puis en 1976 avec Le maître nageur mais ses deux films font un flop. En 1980, lassé du monde du cinéma, il se retire dans sa propriété d’Uzès près d’Avignon où il se découvre un nouveau hobby, la viticulture. D’abord marié à l’actrice Stéphane Audran, il épouse ensuite la réalisatrice Nadine Trintignant en 1960. Avant leur divorce en 1976, le couple a eu 3 enfants. Marie, née en 1962 et tombée sous les coups de son compagnon Bertrand Cantat en 2003, Pauline, née en 1969 et victime de la mort subite du nourrisson neuf mois plus tard et Vincent, né en 1973.
Jean-Louis Trintignant est mort le 17 juin 2022 à l’âge de 91 ans.