Je refuse qu’un groupe ou une secte m’embrigade, et qu’on me dise qu’on pense mieux quand mille personnes hurlent la même chose. Les hommes ont de moins en moins besoin de Dieu. Ils « sont » leur Dieu. Ils se posent de moins en moins de questions ; en tout cas, cela reste au niveau du réfrigérateur, de la voiture, du métier, des femmes. Ils en arrivent à se foutre de tout ce qui ne les touche pas personnellement : on en vient à un monde d’indifférents et de hargneux. Le seul paradis que je préconise, c’est le paradis de l’individu qui a sa liberté, même dans la société actuelle. Et même dans une société pire.