Les grandes maisons de disques se sont mises à l’arrêt ce mardi pour manifester contre les violences policières qui sévissent aux États-Unis.
Sony Music, Warner Music Group et Universal Music ont participé au “Black Out Tuesday” (le mardi débranché), “une journée pour observer, prendre contact et s’organiser”, selon un message publié lundi par Universal Music.
Elles ont suspendu leurs activités pour manifester leur soutien contre les violences policières visant les Afro-Américains aux États-Unis, une initiative à laquelle se sont associés plusieurs artistes. De très nombreux labels indépendants ont également participé.
L’initiative, qui utilise le hashtag #TheShowMustBePaused (“Le spectacle doit faire une pause”, détournement de l’expression “The Show Must Go On”) a été lancée par deux cadres de l’industrie musicale, dont Jamila Thomas, d’Atlantic Records, filiale de Warner Music Group. Elle fait écho à la mort de George Floyd aux mains de la police, à Minneapolis, et au mouvement de protestation qui ébranle les États-Unis depuis une semaine.