Depuis trente ans, la façade de l’hôtel particulier du 5 bis, rue de Verneuil, à Paris, est recouverte de graffitis, de dessins et de messages de fans. Devenu un lieu de pèlerinage, un musée doit ouvrir au public à l’automne 2021.
Il y a trente ans jour pour jour, le 2 mars 1991, Serge Gainsbourg succombait à une crise cardiaque, à l’âge de 62 ans. La rue de Verneuil n’a jamais perdu son attrait pour les fans et les curieux.
Cet hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris, Charlotte Gainsbourg compte bien en faire un musée. Tous les jours, devant la façade tout en longueur, recouverte de street-art et de mots d’amour, il y a du monde. Les mêmes mots reviennent toujours, entre “grand artiste” et “génie” à présenter au monde.
Derrière la porte et dans l’obscurité, tous les fantasmes accumulés en trente ans d’absence : c’est un peu de l’âme de Gainsbourg qu’on vient saisir ici. Un musée accessible et respectueux du patrimoine parisien, une restitution fidèle du cadre de travail de son père, c’est ainsi que Charlotte Gainsbourg envisage ce projet, avant la fin de l’année si tout va bien. Trente ans après, plus rien ne presse après tout.