Claude François est né le 1 février 1939 à Ismaïlia (Egypte). Il est décédé accidentellement le 11 mars 1978 à Paris à l’âge de 39 ans.
Tout petit, il vit dans une maison bourgeoise d’Ismaïlia jusqu’à ce que les allemands bombardent la ville et détruise la belle villa de ses parents. C’est sa grand-mère du côté de son père qui décide alors de s’en occuper. En 1956, la famille arrive temporairement à Paris avant d’aller à Monaco, puis à Nice. Il prend des cours à l’Académie nationale de musique ainsi que des cours particuliers spécialement dédiés à l’amélioration de son chant.
En 1961, durant l’été, il décide donc de monter sur Paris sur les conseils de Brigitte Bardot et Sacha Distel qu’il a eu la chance de rencontrer. En 1962, Claude François enregistre son premier disque “Le Nabout twist” qui cartonnera en Afrique mais malheureusement pas en France.
C’est grâce à Paul Lederman que la notoriété de Claude François ne va cesser de croître, un impresario doué qui lancera également Michel Polnareff, Mike Brant, Thierry Le Luron, Coluche ou Les Inconnus. En octobre 1963, il sort le disque “Si j’avais un marteau” qui plafonnera en top des ventes pendant plusieurs jours.
En septembre 1964, c’est tout en haut de l’affiche de l’Olympia que Claude François présente son spectacle avec des titres comme “J’y pense et puis j’oublie“. Il arrive à battre les records de chiffre d’affaire généré à l’Olympia détenus précédemment par Edith Piaf.
Son succès ne fait que grandir en France, mais également au-delà des frontières de l’hexagone, sur la scène francophone (Suisse, Belgique…) et anglophone (surtout l’Angleterre).
Claude François meurt le 11 mars 1978, électrocuté dans sa salle de bains