Derrière son image «glamour», c’est une Lova Moor toute différente qui se cache.
Née le 5 mars 1946 à la Grève-sur-Mignon (Charente-Maritime), Lova Moor de son vrai nom Marie-Claude Jourdain est la troisième enfant d’une famille modeste. Confrontée très tôt à la mort de son père, en grandissant, elle rêve de devenir danseuse. Elle est repérée par un chorégraphe du Crazy Horse Saloon, un soir en discothèque. Après des essais concluants, elle est embauchée en tant que danseuse nue et adopte le nom de Lova Moor.

Son charme ne tarde pas à faire effet, puisque le fondateur historique du cabaret, Alain Bernardin lui offre le rôle principal de son film Crazy Horse de Paris (1977). En parallèle, elle se lance dans la chanson. Après un premier titre en 1986 Tendresse SOS, elle sort Je Danse, classé à la neuvième place du TOP 50. Elle collabore par la suite avec des chanteurs comme Didier Barbelivien et François Valéry. Dans les années 90s, elle débute une carrière d’animatrice à la télévision et présente notamment l’édition télévisée du festival Juste pour Rire. Sollicitée dans plusieurs émissions comme Les Grosses Têtes et Sacrée Soirée, elle refuse cependant en 2010 de faire La Ferme Célébrité. Côté vie privée, Lova Moor se marie avec Alain Bernardin en 1985. Ils deviennent inséparables, jusqu’au suicide du businessman en 1994. En 2003, elle sort son autobiographie retraçant son expérience personnelle et médiatique.

L’ex-danseuse vedette du Crazy Horse révèle dans ces souvenirs tout ce qu’elle a sur le cœur. Franche, directe, elle cite sans faux-semblants ceux qui l’ont aidée et ceux qui l’ont meurtrie. Elle n’omet rien : ni sa rencontre torride avec Alain Delon ni sa vénération pour Alain Bernardin, le patron du Crazy Horse et l’homme de sa vie. Derrière son image « glamour », c’est une Lova Moor toute différente qui se cache. Une femme pudique et attentionnée qui n’a jamais rien fait comme tout le monde. Une femme qui a toujours travaillé pour l’amour et lutté contre la haine.